LA POLLUTION LUMINEUSE Nos trois ennemies dans l'observation du ciel nocturne sont :
- La pollution lumineuse
- La pleine Lune
- La météo
Si pour les deux dernières, nous n'y pouvons rien, nous pouvons agir sur la première.
En pleine ville, seul quelques centaines d'étoiles brillantes sont visibles contre plusieurs milliers en zone peu polluée.
Impossible aussi de voir la Voie Lactée (notre galaxie) en ville.
L'influence d'un éclairage excessif ne concerne pas que le ciel mais aussi l'ensemble de la flore et de la faune.
Jusqu'à récemment, la majorité de l'éclairage urbain utilisait les lampes à sodium (légèrement orangé) mais depuis l'apparition des leds (dominante bleue), le problème nous concerne aussi.
La partie jaune du spectre des LED n’est pas perturbante pour l’être humain. En revanche le bleu a des effets néfastes soutenus.
Par un processus complexe, le bleu empêche la mise en fonction du cycle nocturne de l’homme (mais aussi de la faune) et bloque la sécrétion de la mélatonine, hormone responsable du sommeil chez les mammifères.
La faune subit de la même façon ces dérèglements. Quant à la flore, des études menées au Canada sont, assez alarmantes : les plantes exposées au LED sont sous-développées d’un facteur 4 en masse végétale par rapport aux mêmes plantes exposées dans des conditions jour-nuit normales.
La composante bleue des LED « blanche » est particulièrement diffusée dans l’atmosphère et provoque des halos 10x supérieur à ceux d’un éclairage sodium à puissance lumineuse égale.
Par son programme "Villages étoilés", l'ANPCEN tente de sensibiliser les élus pour un éclairage responsable.
Quelques constatations :
- Une église du XIIème siècle éclairée à 2h du matin ne fera pas venir le touriste.
- Les caméras de surveillance sont beaucoup plus sensibles dans le noir.
- C'est plus pratique de forcer une portière quand c'est éclairé.
- Lampes au sodium = consommation importante
- Lampes leds = très cher à l'achat